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Les colères de Lewis
13 mars 2006

Moi et le sport

- attention, ça va être long.

Au commencement était la radio : le duel Anquetil-Poulidor, surtout en 62 ou 63 dans le Puy de Dôme (oh Clermontoise... que d'émotions a procuré ta ville !).
Ensuite vint la télévision (en noir et blanc) : les matches de rugby du tournoi des cinq nations le samedi après-midi (je prétendais être malade pour pouvoir les regarder), les matches de boxe (voir à ce sujet la note excellente de Roxane), mais il s'agissait de Cassius Clay, et de son légendaire combat contre Frazier (le premier).
Puis vint la pratique : l'athlétisme, d'abord. Je fus champion régional de relais 4X80m, sur le podium du 150m (départ arrêté), bien classé au saut en longueur. Le basket ensuite. Je participai à la sélection régionale, comme tireur d'élite. Je me souviens d'un match mémorable au cours duquel je plantai 28 points.

- tout le monde s'en fout, là ?
- ben oui.


La télé était toujours là : je me souviens de l'époppée des Verts (St-Etienne, au nord de Valence). Quelques beaux tours de France (Merckx, Hinault, Ocana, ah ! la chute d'Ocana, alors maillot jaune dans la descente du col de Menté).

J'ai arrêté le basket quand j'ai rejoint Toulouse. Il fallait jouer avec des plus forts que moi, en universitaire.

J'ai couru à l'armée. Chaque mercredi, nous accompagnions les officiers au bord du Cher ou dans les forêts de Touraine, j'étais entouré d'une forte minorité homosexuelle (3 parmi 11). Les 20 kms de Tours en 1h10.

- respect

Après, plus rien.
Si quelques siestes mémorables devant des matches de tennis interminables. Une larme pour la coupe Davis (en 90 ou 91).
Des émois devant quelques accidents en Formule 1 (pour la mort de Senna, j'étais sur l'autoroute de Bordeaux, en charmante compagnie).
Peu de foot, presque jamais (Séville 82, St-Denis 98). Un match de coupe d'Europe : Nantes - Moscou à la Beaujoire.
Un France All-Blacks dans le même stade. Je me souviens des chocs et de l'odeur de camphre.

Depuis, je marche, je randonne, j'ahane, promenant mon coeur fragile sur les sentiers fleuris et odorants des Pyrénées.

- c'est fini, là ?
- oui.
- des commentaires ?
- on verra ce qu'en dit Doudou...


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Commentaires
L
1h10 pour 20 bornes...<br /> arghhhhh...<br /> moi, sans entrainement,il me faut...1h45<br /> j'ai honte!<br /> depuis il marche, randonne,ahane, promenant son coeur fragile sur les sentiers fleuris et odorants des Pyrénées...<br /> re-arghhhh...<br /> demain m'en vais promener mon coeur fragile sur les sentiers pas encore trop fleuris mais toujours odorants des Montagnes Noires..<br /> au programme: 30 ou 35, en Nordic Walk, moyenne à voir, mais j'espère froler les 8km/h..<br /> c'est plus du tout de la marche?<br /> si si...
S
... moi, en 1h10, j'arrive même pas à boucler mes 10km, alors 20 ! N'empêche que 2h10 pour 20km, c'est respect quand même !
E
tu ne nous avais pas habitués à ça. J'en perds le souffle et je me rabats sur la conclusion : ton petit coeur est fragile, et les pyrénées sentent bon.
M
dire qu'on cause (presque) de moi dans une note à propos de s.p.o.r.t !<br /> J'en suis tout essoufflée...
R
Il y a eu le sport d'avant l'argent, le sport avec l'esprit. Même le rugby a perdu de cela !
Les colères de Lewis
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