Sur les traces d'Enn
Sur les conseils d'Ennairam, nous avons vu (je dis nous, parce que notre égo mérite bien la deuxième personne) :
a)
Un crime farpait (d'Alex de la Iglesia), un film espagnol, comme le nom
de l'auteur l'indique. Je n'apprécie pas la culture espagnole pour des
raisons que je ne sais pas expliquer, mais objectivement présentes.
Pourtant ce film est un régal. Une suite de gags ininterrompue, qui
commence à la anière de "petits meurtres entre amis" et qui fait
effectivement penser au cinéma anglais.
b) La médiathèque de Toulouse.
A l'occasion d'un passage dans la ville rose, chère à STV,
nous (voir plus haut sur l'usage du "nous") nous escaladâmes l'escalier
en colimaçon et en ferraille maladroitement peinte en gris. (les
visiteurs attentifs noteront que les boiseries extérieures vieillissent
mal). Pas vu les robots qui apportent les livres. Nous trouvâmes les
rayons peu achalandés (1). La visite au sous-sol s'impose, non parce
que c'est le rayon enfant, mais parce que l'atteindre relève de
l'énigme de la Carte aux Trésors (l'excellente émission avec Sylvain
Augier). Tous les panneaux de la Médiathèque (on dit "signalétique", je
crois) signale que le niveau -1 est consacré aux enfants. Nous primes
donc l'ascenseur pour descendre (je sais c'est con d'escalier en
montant et d'ascenseurer en descendant, mais bon, nous sommes au
régime, pour combattre simultanément le mal de dos et la boulimie
consécutive à un arrêt intempestif du tabac (2)). Point de -1 sur la
digithèque de l'ascenseur. Putaing, l'angoisse nous prend ! Et si
c'était un piège ? Si tous les enfants se rendant au -1 disparaissaient
happés par un ascenseur boulimique en plein sevrage tabagique ?
C'est de l'ascenseur que j'écris cette note, et que j'appelle Khaled.
(1)
Sur "achalandé", le Larousse fait la pute : il utilise la formule
"emploi critiqué mais cour." pour l'acception "qui est bien
approvisionné". Chacun sachant qu'officiellement, achalandé signifie
"qui a beaucoup de clients". Donc la précaution oratoire de Larousse
est intéressante. Voyons le Littré (page 16), ou les vieux Roberts.
(2) J'ai tenu à garder secret ce détail jusqu'à ce jour, mais mon destin m'échappe...
PS.
Nous en profitons pour signaler aux blogueurs de passage à Toulouse que
la visite au dernier étage des Nouvelles Galeries s'impose. Par beau
temps, la vue sur Sainte-Cécile est superbe, mais gare au vertige.