Boudin
Il
y a un sujet qui me tient à coeur, et sur lequel je voulais écrire
depuis longtemps. Mais les vicissitudes de la vie, le hasards des
lectures vous font rebondir sur des sujets plus frivoles, ou plus
profonds.
(tiens j'aurais pu en faire une intro à la Martin Lothar, puisqu'il s'y met aussi le bougre).
- ou une inclusion.
Bref, il s'agit du boudin.
Pas
n'importe quel boudin, dont je pourrais faire la liste plus ou moins
exhaustive, mais je laisse un peu de place à mes commentateur-e-s, il
s'agit du boudin aux châtaignes.
Peu l'apprécient.
Probablement à cause de sa forme phallique (je ne mâche pas mes mots) ou de sa couleur noire.
(il est toujours difficile d'avaler des couleurs).
Je suis né quelque part.
Un endroit où dans le cochon, tout est bon.
Où
le sang du cochon sert de liant à un ensemble de bas morceaux, bien que
la plupart vienne de la tête (joues, oreilles parfois).
Mais la magie
de ce boudin vient de l'adjonction de châtaignes. Fruit (légume) dont
la période de maturation correspond exactement à la saison où l'on tue le cochon.
Elles donnent une consistance rare au boudin.
Elles confèrent aussi un goût sucré à la préparation.
- sucré - salé ?
- ben mon cochon !
J'allais oublier : on ajoutait de la poudre à boudin. Un mélange d'épices, de composition inconnue, mais à l'effet connu.
- ça vaut largement la note de STV.
- tu l'as dit.
- on peut le manger avec des patates ?
- pas conseillé.
Je trouve l'idée des italiques originale.